Toutes les mythologies du monde parlent de montagnes sacrées, formidables, extraordinaires ; de montagnes qui nous permettraient d’accéder à un autre monde, supérieur, parfait, utopique. Mais aujourd’hui tous les plus hauts sommets du monde ont été gravis, et la magie semble s’être réfugiée dans des contrées inatteignables. Notre folle équipée a donc décidé de partir en quête de la montagne de toutes les montagnes, celle que l’on n’a pas encore découverte mais qui doit bien exister car nous en rêvons tous : Le Mont Analogue.
Ce roman est une rêverie écrite par un jeune poète en pleine seconde guerre mondiale, inachevé car la mort l’a pris de court. Au travers d’une ribambelle de personnages loufoques bien décidés à tout tenter pour trouver une réalité à leurs songes, l’auteur nous embarque dans une expédition insensée en quête d’une montagne plus grande que l’Australie, au milieu du Pacifique. Une montagne qui est l’analogie de toutes nos espérances à la fois : l’incarnation même de l’Utopie.
Pour tenter une expérience aussi démesurée il faut une tripotée d’idéalistes fous : Le Professeur Sogol, un doux rêveur inventeur de machines tout aussi improbables qu’inutiles, Arthur Beaver, « rédempteur des milliardaires », riche marin prêt à toutes les dépenses pour une telle espérance ; Judith Pancake, une américaine, peintre de haute montagne ; Ivan Lapse, linguiste russe ; Hans et Karl, deux athlétiques grimpeurs autrichiens passionnés de métaphysiques orientales, et bien d’autres.
Mais lorsqu’ils arrivent enfin dans cette terre promise le réveil des réalités est bien rude.